Revenu à Narvik pour faire réparer la transmission de mon camper qui faisait un bruit inquiétant depuis la pointe sud des Lofoten, je suis contraint d'attendre 4 jours sur les pièces. Je décide donc de "patienter" en montagne dans une cabane DNT du nom de Hunddalshyttene et de profiter du beau temps qui s'annonce.
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La vue de la cabane avec le Gahperčohkka au milieu |
La veille de mon départ j'apprends que ma Grand-Maman nous a quittée peu après son 95ème anniversaire. Je suis triste de n'avoir pu la voir une dernière fois mais j'ai envie de penser que c'est elle qui est venu me dire adieu à travers les formidables aurores que j'ai pu admirer depuis la cabane. Adieu Grand-Mère... ton souvenir restera en moi comme ces 4 jours formidables que j'ai passé là-haut!
Ma randonnée commence donc à la gare de Katterat où encore une fois je peux mettre les skis directement sur le quai de gare. La montée s'avère plus facile que je ne pensais car la neige est peu profonde et 3 heures plus tard j'arrive à la cabane. Les derniers nuages sont partis et la vue des montagnes environnantes est impressionnante.
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Le Gahperčohkka de l'autre côté... |
Je veille jusqu'à 22h en espérant voir des aurores mais elles viendront un peu plus tard pendant mon sommeil... (selon les relevés de l'observatoire de Tromsø)
Le lendemain j'attaque le Sealggačohkka 1567m en solitaire puisque que le seul groupe rencontré est redescendu à la gare le matin même (ils y en a qui travaillent...). Je me trouve parmi les plus hautes montagnes du Nordland et le panorama est grandiose.
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Le Váhttečohkka avec le Beisfjord |
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Le sommet du Sealggačohkka à gauche |
Je redescends par un autre itinéraire pour m'offrir quelques jolies courbes dans la pente Est du Gahperčohkka. Je ne peux d'ailleurs pas résister de remettre les peaux pour quelques centaines de mètres car je suis resté un peu sur ma faim point de vue descentes.
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Descente du Gahperčohkka |
En effet les distances à plat sont assez longues pour atteindre le pied des montagnes ou rejoindre la cabane et l'enneigement est assez pauvre pour la saison en-dessous de 1000m (sous les glaciers en gros). Je suis donc limité dans mes choix de courses si je veux préserver un peu mes skis déjà bien rayés.
La nuit tombée et resté seul à la cabane, je ne dois pas attendre bien longtemps pour voir les premières aurores arrivées vers 20h. Ce sont les aurores les plus intenses que j'ai vu jusqu'à présent et le plaisir qu'elles me procurent est indescriptible. Les couleurs tournent parfois au rose mais comme ça bouge très vite je n'ai pas toujours le temps de repositionner mon appareil. Pendant une heure ce spectacle magique me fait oublier qu'il fait environ -15°C et que mes doigts s’engourdissent.
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Le Váhttečohkka cerné par des rubans verts et roses |
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La cabane principale de Hunddals (10 places) |
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Pas trouvé de nom pour ce sommet |
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La cabane secondaire de Hunddals (4places) |
Les deux premiers jours ayant laissés des traces aussi sur mes capacités musculaires (je sens bien mes quelques années d’oisiveté) je décide d'aller voir derrière un petit sommet du nom de Šlubbočohkka 1253m afin repérer un parcours qui me permettrait de rejoindre la gare de Katterat le lendemain sans devoir suivre le fond de la vallée pendant 12km à plat. Malheureusement je dois déchanter car cette voie est parsemée de rochers est n'offre pas vraiment une variante intéressante. La descente en direction de la cabane ressemble à un slalom entre les rochers mais me donne malgré tout de bonnes sensations.
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La descente du Šlubbočohkka |
Pour les adeptes des cartes topographiques, je vous donne le
lien d'un site norvégien équivalent à notre Swiss Map où vous pouvez trouver toutes ces montagnes. Une fois n'est pas coutume, les noms des sommets sont écris en
Samis et pas en norvégien (ne me demander pas de les prononcer j'ai déjà bien du mal avec le norvégien).
Je tiens à signaler que les 3 premières images d'aurores ont été travaillées par mon frère pour corriger mes erreurs d'exposition. Merci
Emulsion Graphique!
Patr...ic..k...ick !C'est grand-maman.
RépondreSupprimerSalut fils aimé.
Ce traîneau de nuées !
C'est bien le carrosse de Marie Limat.
Il a passé par chez nous aussi.
Maman a coloré nos crépuscules.
De couleurs douces, son aurore t'est apparu.
Allons...et cultivons...ce chant...d'étoiles!
Cette maman nous y invite.
Poussière de lumière, sèches...nos yeux.
Pour que récolte, sachons reconnaitre.
C'est de ce fruit que tu nous comble.
Merci.