Arrivé à Tromsø mercredi avec ma transmission toute neuve, mon premier réflexe est de prendre des renseignements sur les sommets qui sont intéressants dans les environs car ici le constat est le même qu'à Narvik: il y a très peu de neige. Sur les conseils d'un randonneur, je me dirige vers le Storstalpan à environ 50km de la ville.
Le Storstalpan au dernier plan |
Catégorie "Avec vue sur la mer" |
Je parque mon camper sur la seule place dégagée et contemple la vue en direction de Tromvik. Après un peu moins de 2h j'arrive au sommet mais la visibilité devient mauvaise et le ciel s'est chargé de nuages. Le temps de prendre une photo et j'entame la descente dans une jolie pente mais avec de la neige cartonnée.
Vue du sommet vers le Vengsøyfjorden |
En m'approchant de mon camper j’aperçois le véhicule qui pose le gravier sur le route qui est arrêté juste à côté. De loin je me dit que le mec était en train de me voler! J'avance encore un peu et me rends compte que ce n'est pas vraiment le cas. Mon camper est couché sur le côté...
A mon arrivée sur la place de parc |
La force du vent est telle que même le gravier posé sur la route s'envole. A la vue de ce triste spéctacle je réalise que c'est peut-être la fin du voyage. Je prends quelques affaires et descend avec l'ouvreur des routes jusqu'à Tromvik. Une fois arrivé au village qui n'est qu'à 3km je suis frappé par la force du vent qui a bien baissée par rapport au col. Comme je ne sais pas quand le dépanneur pourra intervenir je décide de me rendre à Tromsø pour trouver une chambre pour la nuit car il n'y a pas d'hôtel dans ce petit village.
Pas de chance le bus ne viendra plus aujourd'hui car c'est les vacances scolaires. Mais si j'ai quand même de la chance! Une voiture va justement en ville et me pose au B&B que j'ai réservé par téléphone! Quelques heures plus tard je refais le chemin inverse avec le camion de dépannage et partons chercher mon camper. Le vent a bien baissé depuis midi et nous arrivons assez facilement à le remettre sur ces quatre roues. Pour le moment je ne sais pas encore à combien va se chiffrer le montant des dégâts et je suis obligé d'attendre lundi pour le savoir. Je pourrai décider ensuite si le montant est raisonnable ou si c'est la fin de mon parcours en Norvège.
On a rien,...avec rien !
RépondreSupprimerEn tout cas, toi tu mérites amplement les moments d'extase et de Nirvana que tu as connu.
Le prix est tout de même un peu lourd !
Ne serait-il pas un esprit malin qui veut te faire devenir agence de voyage spécialisée ! Hi....hi...hiii !
J'admire ton courage et ton aplomb.
Quels étapes de stress t'as passé..., à mesure que tu t'approchais du camper!
Racontes-nous tes états d'âme du moment.
C'est forcément une richesse de plus à partager.
Mille millions de mille sabord !
Courage, mon fils. Même sans mars, ça va repartir encore plus loin.
Ta maman et ton papa sont en forte pensée, et en tendresse avec toi.
Je croise les doigts pour toi mon gars
RépondreSupprimerSalut Bouébo,
RépondreSupprimerNous pensons bien à toi et te souhaitons de poursuivre cette aventure jusqu'au bout. Les mésaventures font parties du périple mais au final sont vite oubliées.
Si vraiment le moral est trop bas, retourne sur la plage avec les norvégiennes en bikini !!!
J'espère que périodiquement tu savoures une bonne bière (et pourquoi pas une Guiness !!)afin d'apprécier la bonne existence ... celle que tu as choisis pour une année en tout cas.
Les photos sont magnifiques et tous ces sommets font envie, continue à en profiter un max pour nous.
Bonne route et à plus
Béber